Posted: juillet 18, 2016
L’une de nos plus nouvelles collaboratrices, Roxanne Raye (Ingénieur Simulations), a récemment assisté à un atelier sur les robots collaboratifs organisé par RIA, dans le cadre du salon AIA Vision à Boston (Massachusetts). Roxanne a assisté à plusieurs présentations sur les robots collaboratifs qui lui ont permis de répondre à cinq de nos questions principales :
1. Quelles sont les industries les plus intéressées par les robots collaboratifs ?
Les entreprises recherchent des robots collaboratifs qui peuvent automatiser les applications qui ne pouvaient pas l’être autrefois en raison des complexités économiques, ergonomiques, manuelles ou liées à l’encombrement. Bien que certaines de ces lacunes puissent être prises en charge par un robot standard dans un environnement de travail collaboratif (scrutateurs de sécurité, barrières immatérielles, vitesse et séparation, etc.), de nombreux utilisateurs débutants de robots sont attirés par la facilité d’utilisation de certains modèles de robots collaboratifs.
En particulier, les industries de l’électronique et de la santé trouvent les robots collaboratifs* très intéressants en raison de leur portabilité, de leur capacité d’assemblage de petites pièces et de leur temps d’apprentissage réduit, ainsi que les ateliers à petite échelle qui veulent augmenter leur production et recherchent une solution avec un bon rapport coût-efficacité qui leur permettra d’évoluer en fonction de la demande. Les grandes industries, comme l’aéronautique et le secteur automobile, étudient la manière dont les robots collaboratifs peuvent automatiser des processus qui ne pouvaient pas l’être précédemment. Les industries en général se demandent comment utiliser des robots mobiles au-delà des applications de manutention.
2. Dans quels domaines les entreprises souhaitent-elles le plus tirer parti des robots collaboratifs ?
Les PME qui commencent juste à utiliser la robotique sont très intéressées par les fonctionnalités faciles à programmer et la capacité d’intégration des robots collaboratifs sans modification des équipements existants. Les entreprises plus importantes et plus anciennes qui utilisent déjà l’automatisation sont attirées par les économies de superficie et de protection tout en maintenant ou améliorant la sécurité (ergonomie).
Chez JR, nous nous efforçons de catégoriser toutes les applications potentielles de robotique collaborative dans l’un des types d’applications suivantes :
Type d’application | Application d’échantillon |
Collaboration Homme-Robot | Un homme et un robot assemblant une pièce ensemble |
Formation rapide | Besoin de guidage pour le processus d’apprentissage |
Réduction de l’encombrement | Effectuer un processus sans clôture |
Dimension supplémentaire de la perception robotisée | Harmonisation des vitesses dans un assemblage |
Lorsqu’un processus ne nécessite qu’un seul type d’application, nous recommandons en général un robot industriel standard avec des capteurs supplémentaires et/ou une programmation intelligente. Les avantages des robots collaboratifs deviennent évidents lorsqu’un processus nécessite la combinaison d’au moins deux types d’applications.
3. Quelles sont les marques de robots collaboratifs les plus utilisées dans le secteur de l’automatisation ?
Il est très difficile d’obtenir des données quantitatives - la plupart des entreprises ne publient pas leurs chiffres d’affaires par modèle de robot. Selon moi, Universal Robotics a la présence la plus importante, toutes industries confondues. Leurs robots sont relativement abordables tout en étant efficaces ce qui implique un risque moindre à court terme et incite les entreprises à les utiliser. Les industries lourdes ont plutôt tendance à utiliser le robot collaboratif FANUC (CR-35ia) et les assembleurs de petites pièces ont plutôt tendance à utiliser le modèle à double bras d’ABB (YuMi). Les applications très complexes exploitent le langage très puissant de programmation Java que le système d’exploitation du KUKA iiwa prend en charge.
4. Dans quelle mesure la sécurité est-elle différente dans les applications collaboratives et comment les évaluations de risques sont-elles réalisées ?
Tous les aspects de la conception de systèmes pour robots collaboratifs diffèrent des robots industriels standards. Par exemple : l’outillage en bout de bras (EOAT) d’un robot est en règle générale conçu pour sa fonctionnalité. Pour les applications de robots collaboratifs, l’EOAT doit conçu pour sa fonctionnalité mais doit également s’assurer qu’il n’y aucun point de pincement ou angles aigus – ce qui augmente légèrement les délais de développement.
En ce qui concerne plus particulièrement les évaluations des risques, très peu de choses ont été définies mis à part l’analyse du processus en fonction des nouvelles normes de sécurité. Au congrès de la RIA, la minimisation des risques posés par les robots collaboratifs était le sujet de nombreuses conversations, en termes de conception d’outillage et d’éléments de fixation, de planification des mouvements et de configuration dans l’espace. De plus, la question de savoir qui est responsable de l’évaluation des risques a été posée lors d’une session de questions-réponses. Les intervenants ont tous été d’accord pour dire que les clients sont les responsables ultimes de l’évaluation, en particulier lorsqu’ils ont l’intention de redéployer le robot pour une nouvelle tâche ou à un nouvel endroit. Les utilisateurs débutants n’auront toutefois pas l’expérience nécessaire pour analyser les risques présentés par le robot, et cette question n’est donc pas tout à fait résolue.
5. Globalement, la tendance générale en matière d’utilisation de robots collaboratifs est-elle en hausse ou en baisse ?
La tendance est sans aucun doute toujours en hausse en ce qui concerne l’intégration de robots collaboratifs. Je pense que de nombreuses entreprises continuent à voir les robots collaboratifs d’un bon œil et souhaitent les intégrer dans des machines, en particulier depuis la publication des normes de sécurité et le développement d’options collaboratives par les plus grands entreprises de robotique (FANUC par exemple). Je pense que les ventes de robots collaboratifs n’évolueront que peu au cours des deux prochaines années car les industries sont encore en train d’identifier les domaines d’application des robots collaboratifs.
Globalement, les robots collaboratifs doivent encore être considérés comme des arrivants récents dans l’industrie. Universal Robotics a commercialisé son modèle UR10 et Rethink Robotics a mis en vente Baxter en 2012. KUKA a commercialisé iiwa en 2014, et les robots YuMi d’ABB et de CR-35ia de FANUC ont été mis en vente en 2015.
Les robots collaboratifs ont un énorme potentiel de bouleversement technologique – pour cette raison, JR continue à investir des ressources afin d’étudier de quelle manière nos clients pourront exploiter au mieux cette technologie.
Vous avez d’autres questions sur les robots collaboratifs ? Notre équipe peut vous aider à mieux cernes les risques et avantages associés. Envoyez un e-mail à l’adresse salesinquiry@jrauto.com dès aujourd’hui !
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